top of page

Cochabamba - Torotoro (J+56/60)

Bérénice Prévôt

Après une drôle de nuit dans le bus qui est arrivé deux heures en avance à la gare routière -on préfère ne pas se demander comment il a roulé- et une fin de nuit sur les canapés de l'auberge où nous sommes arrivés à 4h30 du matin, nous voilà à Cochabamba. Pour gérer ce genre de situation, c'est quand même plus sympa d'être à deux ! Il me faut une bonne journée avant d'être d'attaque pour visiter la ville... Comme quatre de mes cinq copains d'Uyuni, je suis tombée malade. Une fois de retour, je retiens plusieurs sorties à Cochabamba : 

Une montée de plus de mille marches pour aller voir le Cristo de la Concordia surplombant la ville et dépassant de quelques centimètres le Corcovado de Rio... 

De là-haut, un impressionnant panorama à 360 degrés permet de se rendre compte de l'ampleur de la ville...  

En redescendant, une marche aussi agréable qu'une balade au bord du boulevard périphérique permet de rejoindre le Pueblito, quartier de quelques rues aux maisons basses et à l'ambiance paisible, sans bruit de Klaxon ni fumées de pots d'échappements.  

La voiture a une place nettement plus importante que celle du piéton et la ville est coupée par de grandes artères routières qu'il faut parfois traverser sur des passerelles en hauteur. 

La dernière visite que je retiens -et qui doit être encore plus agréable sans un car de touristes brésilien surexcités- est celle du Palacio Portales. Une villa aujourd'hui dédiée à la culture, qui fut achevée en 1927 et ornée avec les derniers raffinements de l'époque -et les artisans qui vont avec- importés d'Europe. 

La ville de Cochabamba est également un point de départ pour le parc national de Torotoro, où je me suis rendue avec Lisa pour faire de la randonnée et de la spéléologie. Il fallu cinq heures de trajet les plus éprouvantes de notre vie pour nous y rendre. Une fois sur place, nous avons réservé une visite du canyon de Torotoro dans l'après midi : il est obligatoire de visiter le parc avec un guide.  

Après une rapide marche pour sortir de la ville, nous arrivons en haut du canyon, très impressionnant. Nous avons un jeune guide qui marche à une vitesse hallucinante sans jamais se retourner -un classique de beaucoup de guides boliviens à ce que nous allons apprendre.  

Nous descendons par des escaliers escarpés au fond du canyon, où nous escaladons les rochers au milieu de l'eau pour atteindre un site avec de jolies cascades.  

En remontant, nous passons par un point de vue/passerelle au dessus du canyon -200 m de vide sous les pieds ne me laissent pas indifférente !  

Alors que le jour décline, la suite du parcours s'effectue en grimpant sur des strates rocheuses magnifiques qui correspondent à l'ancien lit d'une rivière.  

On y voit deux empreintes de pas d'un gros dinosaure... Il faut me croire sur parole !  

Nous finissons la visite dans la nuit noire, où le guide, soudain exagérément loquace, nous éclaire chaque empreinte de dinosaure -plus crédibles ici, il faut le reconnaître. Cette magnifique photo montre une empreinte de vélociraptor. 

Le lendemain, Lisa et moi prenons un guide à deux pour faire une sortie spéléolo dans la grotte d'Umajalanta. Même si le prix et un peu plus cher, cela nous permet d'aller à contre courant des groupes plus nombreux faisant des excursions à la journée et terminant par la grotte.  

Nous tombons sur une jeune bolivienne super sympa avec qui nous passons deux heures à grimper et ramper à la lueur de nos frontales. Nous avons l'endroit pour nous toutes seules, et le loisir d'éteindre les lumière et d'écouter le silence de la grotte, chose apparemment impossible l'après midi quand des centaines de personnes se suivent en file indienne.  

Plus tard, nous attendons trois heures un bus retournant à Cochabamba -ceux-ci ne partent que lorsqu'ils sont pleins- et rentrons à notre super auberge comme à la maison. Le lendemain, je continue ma route pour la Paz. Tips du jour : À Cochabamba •L'auberge Running Chaski, propre, spacieuse et agréable, avec bar/restaurant, patio et jardin, et aux dortoirs pensés pour les backpackers. •Le restaurant Menta, aux super plats végétariens -qui font toujours autant de bien. À Torotoro •Le restaurant "Pizzeria-lobos" sur le côté du marché principal, qui ne paye pas de mine mais sert une cuisine excellente.  


CARNET DE VOYAGES

récits de voyages et partages d'expériences

photos et sons associés disponibles dans les autres rubriques

S'inscrire à la liste de diffusion

© Bérénice Prévôt
bottom of page